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Nous avons essayé • ASUS ROG Spatha
ASUS ROG Spatha
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• L'épée des doigts !

ASUS ne ment pas au sujet de la taille de son engin. La bestiole est volumineuse et pèse son poids. Malgré sa taille, sa prise en main est agréable (à condition d'avoir une assez grande main) et le placement de ses boutons savamment réfléchi. Le rétroéclairage est là où on l'attend (sur les trois zones annoncées, molette, logo et boutons de pouce) et les fans de DEL RVB en auront pour leur compte. Pour le bundle, le constructeur ne joue pas de flute comme vous pouvez le voir.

 

ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]

Ouh le jouli bundle !

 

Il y a du monde dans la grosse boite qui accompagne ce mulot. Une housse de transport, deux câbles USB (un tressé pour passer la souris en filaire et un souple pour le dock), un dock aimanté avec DEL témoin de charge sur le bas (accompagné d'un pied lesté au besoin), deux commutateurs Omron D2F-01F (75g, un million de clics) pour remplacer les D2FC-F-7N (60g, vingt millions de clics) déjà montés au besoin et des logos ROG pour montrer aux copains qu'on a la classe. On pourra cependant regretter l'absence d'un second jeu de patins pour remplacer les petits machins en téflon que l'on retrouvera un peu plus loin dans l'article (vous réviez de céramique ? Tant pis !). Laissons les accessoires de côté pour nous intéresser au mulot.

 

ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]

Tranchante que d'un côté !

 

Comme la fiche produit l'annonce, l'engin mesure 137mm de long, pour 89mm de large et 45mm de hauteur. Ca tient bien dans la mimine et les plus petites auront du mal à en faire le tour. Ses 178g ne sont pas handicapants, mais pourront dérouter les habitués des mulots de moins de 100g. Comme vous pouvez le voir sur les images, on a quatre clics sur le haut (les deux principaux, le sélecteur de profil et celui de la molette) et le reste est concentré sur la tranche gauche, avec six boutons de pouce et deux boutons sur la tranche du clic gauche. L'ensemble est très accessible et les six boutons de pouce sont très bien pensés. Ils sont suffisamment résistants pour ne pas aller les activer par inadvertance et leur positionnement permet de tous les utiliser en appuyant uniquement sur celui désiré, et ce sans être un maître de yoga du pouce.

 

ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]

Il est où le cucul ? Elle est où la tétête ?

 

Tout est fait pour accueillir la main. De la glissière de droite aux zones en gomme aztèque (ASUS aime dire que les dessins de ses ROG sont inspirés des Aztèques), l'ergonomie est bien travaillée et le confort indéniable. Les utilisateurs adeptes d'une prise en main Finger seront par contre un peu moins à la fête que ceux en Claw ou Palm, le format et le poids de l'engin invitant plus à aller en Palm qu'en Finger.

 

ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]

Le dos de l'engin, avec du magnésium en gros plan

 

Sous la bestiole, on trouve le commutateur permettant de la mettre en fonction sans-fil et un bouton d'appairage. Les deux carrés en cuivre sont là pour la recharge et on retrouve le capteur laser (8200dpi) légèrement excentré sur la droite. Les patins sont au nombre de quatre, d'une taille relativement légère pour un engin de cette catégorie et en téflon là où on aurait pu attendre de la céramique (longévité oblige). Les quatre cercles en caoutchouc peuvent être démontés pour aller chercher les quatre vis qui permettront d'accéder à l'intérieur de la bête.

 

 

ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]

Démontage facile !

 

Souris sans-fil oblige, elle embarque une batterie de 3,7V, 1000mAh qui assurera une autonomie correcte à qui se passera des trois zones à DEL RVB. Elle peut être démontée, ce qui est un plus, puisqu'il sera possible de la changer en cas de besoin (comptez 10€ le jour où vous voulez la changer). C'est en passant par ici que l'on pourra retirer les commutateurs Omron des clics principaux et c'est relativement tout ce qui sera accessible par ce biais. C'est pourquoi nous sommes allés plus loin et avons osé retirer l'autocollant tueur de garantie !

 

ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]

Démontage moins facile !

 

La ROG Spatha est faite d'un joli assemblage de plastiques, tenus par des vis ou des cales en plastique. L'ensemble s'imbrique très bien et devrait résister un moment. Il n'y a que les clics principaux qui bougent un peu trop dans leur emplacement à notre goût. L'engin se découpe en trois parties, un PCB principal comprenant le capteur laser (Avago ADNS-9800 à 8200dpi), la mémoire, la puce ARM, la connectique de la batterie et le rétroéclairage arrière. Un PCB en charge de la molette, son rétroéclairage, son clic et les deux boutons sur la tranche du clic gauche. Et un PCB pour les six boutons de pouce, avec rétroéclairage de l'ensemble.

 

Certains ont peut-être tiqué en lisant Avago ADNS-9800 pour le capteur. Si ASUS ne donne pas sa référence de base, c'est que ce capteur a eu pas mal de problèmes de décrochage par le passé. Point qui a été reconnu par Avago et corrigé depuis grâce à un firmware faisant de la chose de l'histoire ancienne. Le principal avantage du laser est de s'adapter à n'importe quelle surface (même le verre) et d'avoir une accélération non désactivable (d'où le fait que les gars de la mercatique vous vendent l'accélération de 30g comme une fonctionnalité hors du commun). Choisir ce capteur n'a d'autre intérêt qu'avancer de gros chiffres. Les gros joueurs ne tapent que rarement au-dessus des 1000dpi et se tournent très souvent vers de l'optique (pour justement éviter l'accélération hardware). On a donc là un déballage de hauts DPI, avec compatibilité multisupport et fonctionnalités dont le commun des mortels ne comprend pas l'intérêt. Mais ça fait bien son taf et réglé de façon légère (la souris est à 1600dpi de base), on a un engin précis qui pourra bosser sur la table en verre du salon, comme sur un bureau en bois ou encore un tapis de souris RVB à 100€.

 

ASUS ROG Spatha [cliquer pour agrandir]

Ne cherchez pas à cliquer au milieu de l'image, ce n'est pas un triangle "Play" de vidéo, mais l'emplacement du capteur.

 

Polling et occupation CPU


Si cela va faire plaisir aux joueurs, c'est aussi un point qui préoccupe au niveau occupation de ressources. On a donc jeté un oeil sur la chose. Pour le test, on a tout simplement pris un jeu (Torchlight) que l'on a fait tourner sur l'appareil qui sert au test (un ordinateur portable équipé d'un Athlon X2 QL-65 @2,1GHz, avec 4Go de RAM et une HD4530 sous Windows 7 64-bit) et fait tourné MSI Afterburner et HWinfo64 pour voir si l'occupation CPU bougeait en fonction du temps de réponse sélectionné sur la souris. Nous avons créé trois profils pour le test, un à 500Hz, un à 1000Hz et le dernier à 2000Hz.
Sans grande surprise, notre petit dual-core a montré des différences de performance, l'occupation CPU a globalement grimpé de 10% en passant de 500Hz à 1000Hz et encore de 10% en grimpant à 2000Hz. 20% de perdus pour répondre 1,5ms plus vite peuvent sembler exagérés, mais cet impact excessif sur notre vieux K8 n'aura rien à voir sur le quad-core d'un gamer se tenant à la page côté CPU. De plus, jouer à 500Hz est amplement suffisant puisque même les plus gros joueurs de StarCraft II n'arrivent pas à dépasser les 400 actions par minute en utilisant le clavier et la souris. L'argument du 1000Hz est déjà un abus visant à vendre et le 2000Hz ne fait qu'aller encore plus loin dans l'annonce de gros chiffres.

Pour aller encore plus loin, on a démonté la base de l'appareil. Le poids et le format font que ASUS nous vend un produit solide et robuste. En ajoutant le "châssis en magnésium", ils vont un peu plus loin dans ce discours. Pourtant, ce n'est clairement pas la petite plaque d'alliage de magnésium située toute en bas de la souris qui fait grimper son poids (cet alliage ne pèse rien en fait, comme l'aluminium) et ce n'est là que pour donner une impression de robustesse. On peut reconnaitre que cela fait joli par contre.

 

Pour finir d'en faire le tour, la souris a un temps de réponse réglable et variable en fonction la façon dont vous vous en servirez. En filaire, le branchement USB vous permettra de la régler de 125Hz à 2000Hz et en sans-fil, cela se fera de 125Hz à 1000Hz. L'argument mercatique des souris pour joueur est d'avoir un temps de réponse de 1000Hz (équivalent à 1ms), ce qui n'est pas le cas des souris sans-fil qui sont en général limitées à 500Hz. La Spatha se la raconte donc doublement, autorisant du 2000Hz en filaire (temps de réponse de 0,5ms) et du 1000Hz (1ms) en sans-fil.



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