Test • ASUS Maximus VIII Impact |
————— 06 Juillet 2016
Test • ASUS Maximus VIII Impact |
————— 06 Juillet 2016
ASUS Maximus VIII Impact | |
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Socket, chipset | LGA 1151, Intel Z170 |
Mémoire | 2 Slots DDR4, Max 32Go, DDR4-4133 (OC) |
Slots d'extension | 1x PCIe 3.0 x16 |
SATA | 4x SATA 6 Gb/ 1x U.2 |
LAN |
Intel I219V Qualcom Atheros QCA61x4A (WIFI) |
Audio | CODEC ROG SupremeFX Impact III (Realtek ALC1150) |
Ports USB | 6x USB3.0 natifs, 4x arrière, 1x interne (2 ports). 2x USB3.1 (type-A et C) à l'arrière (Intel Alpine Ridge) |
Sorties vidéo | 1 x HDMI |
Bundle | Manuel, DVD, 4x SATA, I/O, antenne WIFI, carte extension FAN + vis, 1x sonde température, outil installation CPU, câble 5-pin, stickers |
Le design, commun à tous les modèles de la série ROG, arbore des couleurs noire et grise anthracite soulignées par une touche de rouge. C'est plutôt sobre tout en gardant une petite touche "gaming" toujours autant en vogue. La finition est soignée et n'appelle aucune critique. Pour le layout, à part le port U.2 qui n'est pas franchement facile d'accès, le reste des éléments est parfaitement disposé rendant les manipulations ainsi que la circulation de l'air sur la carte aisées.
Au-delà d'ajouter un plus esthétique, l'étage d'alimentation numérique à 8 phases et le chipset audio SupremeFX Impact III (un désormais classique Realtek ALC1150) installés en position verticale, permettent de dégager le PCB et le socket. C'est plus propre, plus net et ça facilite grandement la mise en place des composants. La question est : est-ce plus ou moins efficace qu'un montage standard sur le PCB ?
Pas de port M.2 mais un port U.2, c'est un choix étrange de la part d'ASUS puisque les périphériques utilisant cette connectique sont rares. On note aussi qu'il n'y a pas de connecteur interne USB 2.0, sa présence n'est pas fondamentale puisque la tendance est plutôt à l'USB 3.0 voire 3.1, mais il peut s'avérer encore nécessaire pour brancher un kit de watercooling AIO par exemple. Côté réseau, on retrouve les classiques et éprouvées puces Intel I219V pour le LAN et Qualcomm Ateros QCA61x4A pour le WIFI.
La carte d'extension Impact Control III est un vrai plus, elle permet d'avoir les boutons power, reset, ccmos, flashbios ainsi qu'un afficheur pour les codes erreurs BIOS, idéal pour ceux qui aiment avoir leur configuration hors boîtier, un choix discutable vu le segment auquel s'adresse cette carte. Et nécessairement, le revers de la médaille c'est la place prise par ce module qui ne laisse d'espace que pour 4 ports USB 3.0, ce qui est clairement léger. Bon point pour la carte d'extension permettant d'ajouter 3 prises 4-pin pour ventilateur en plus des deux déjà présentes sur le PCB. Le bundle est conséquent, le manuel complet et bien fait, rien à dire de ce côté-là. A ce stade, rien ne fait regretter de s'être fait délester de 230€...
Beacuoup de choses dans un format réduit, une carte riche en fonctionnalités
Comme sur l'ASRock Fatal1ty Z170 Gaming-ITX/AC, le BIOS dispose un mode "easy" switchable avec le mode classique par la touche F7. De base, la carte est configurée pour accéder directement à la version classique et ce n'est pas plus mal, celui-ci étant un modèle d'ergonomie.
Le BIOS, toujours aussi bien fait chez le constructeur
Voilà un BIOS qu'il est bien fichu ! Toutes les inperfections que l'on peut relever dans les BIOS de modèles concurrents deviennent généralement un point fort chez ASUS, cette carte ne fait pas exception. Quelques onglets clairement identifiés, des menus clairs, un récapitulatif des réglages sur le bandeau à droite, une navigation fluide, des explications limpides pour chaque option et surtout une remarquable stabilité. Et si par le plus grand des malheurs vous aviez l'Eurostar au bout du tunnel en plein tweaking et qu'il vous faut aller prestement évacuer le wagon. Il est fort possible qu'à votre retour 20 minutes plus tard, l'esprit accaparé par la double page du dernier "Entrevue", vous ne vous rappeliez plus ce que vous avez modifié (et merde !). Eh bien pas de panique, au moment de sauvegarder vous aurez le droit à un petit récapitulatif des modifications effectuées. Une fonction qui est loin d'être nouvelle et que l'on retrouve chez d'autres constructeurs, mais toujours aussi apréçiable. Ajoutons que malgré un nombre important d'options modifiables, ce BIOS particulièrement intuitif reste facile d'accès pour les novices et très complet pour les utilisateurs avancés.
Les possesseurs de carte mère ASUS ne seront pas dépaysés puisque les logiciels fournis sont réunis dans une seule application, l'AI Suite III qui accompagne tous les modèles du constructeur. On retrouve à l'intérieur les utilitaires suivant : le Dual Intelligent Processors 5 dont nous reparlerons un peu plus loin, TPU, Turbo App, EPU, Fan Xpert 3, DIGI+ Power Control, PC Cleaner, USB 3.1 Boost Mobo connect, USB BIOS Flashback, autant de logiciels vous permettant de tirer le meilleur de votre matériel le plus simplement possible. On trouve en plus le ROG RAMCACHE permettant d'utiliser une partie de la RAM pour booster les performances des SSD.
This is the Soft !
Comme pour le BIOS, l'AI Suite III est clair et très simple d'utilisation. Tous les softs font le boulot et le font bien, aucun plantage ni bug pendant toute notre batterie de tests. Le menu TPU majoritairement utilisé pour nos essais s'est montré être un véritable allié, il fonctionne parfaitement, renvoie toutes les informations nécessaires, les modifications à la volée quel qu'elles soient (tensions, ratios, multiplicateurs, BCLK...) se font sans encombre. Les retours des sondes, toujours présents en bas de la page, sont parfaitement justes et permettent de garder un œil sur ce qu'il se passe en temps réel. En bref, il fait tout ce que vous voulez, quand vous le voulez sans chercher pendant des heures et sans bug, un vrai plaisir !
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1 • Préambule |
2 • |
3 • Protocole et overclocking |
4 • Performances et audio |