Nous avons essayé • Trust GXT 880 |
————— 21 Février 2017
Nous avons essayé • Trust GXT 880 |
————— 21 Février 2017
Pour un joueur, le choix du clavier n'a rien d'anodin. De ce fidèle compagnon dépendra beaucoup en jeu et il faut donc qu'il réponde au mieux aux besoins de son utilisateur. Ce marché ayant largement dérivé depuis l'avènement du eSport (qui passe même en soirée sur TF1 maintenant...), de nombreux constructeurs ont voulu se mettre à proposer des produits à tarif contenu, comme Trust avec son GXT 880 (et le GXT 870 qui lui est identique, mais en TKL). Jetons un oeil sur la bête :
Le GXT 880 de face
L'engin mesure 1475 mm de long, 168 mm de profondeur et 37 mm de haut. Il a un format relativement standard et sans fioritures (même pas de repose-poignet contrairement au GXT 850), mais le lecteur à l'oeil averti aura remarqué que la disposition des touches n'a rien d'habituel pour un clavier en AZERTY FR. En effet, c'est une disposition typique du QWERTY US, mais avec les touches et fonctions d'un AZERTY FR. La grosse touche entrée disparaît et l'écart entre les touches est modifié (sur la partie alphabétique). Ça mis à part (ce qui pourra déplaire à certains, mais plaire à d'autres), le clavier comprend quatre touches supplémentaires au-dessus du pavé numérique, une pour activer le "Game Mode" et trois pour la gestion du rétroéclairage. Les touches F1 à F4 pourront devenir des touches de macro (uniquement en mode jeu) et les touches "Impr. écran Syst", "Arret Défil." et "Pause Attn" serviront au réglage du son en association avec la touche Fn.
Cette touche "Fn" ne servira d'ailleurs pas qu'à ça, puisque c'est grâce à elle qu'il sera possible de créer des profils de rétroéclairage (au nombre de six, avec Fn + Inser/Suppr/Fin/Retour/Début et Fin de paragraphe) et de programmer les touches qui peuvent l'être (F1 à F4) avec la possibilité d'enregistrer jusqu'à 60 actions par touche. Voilà pour ce qu'il présente posé sur le bureau, regardons-le maintenant de dos.
Le même de dos
Il ne respire pas le haut de gamme de face et l'arrière ne fait pas mieux. Quatre gros patins aux angles assureront sa stabilité sur le bureau, deux pieds (sans revêtement adhérent) relevables permettant de rehausser l'arrière, tout en perdant la stabilité apportée par les patins arrière pour qui aura tendance à bouléguer son clavier en jeu. Il a le droit à quatre zones où passer des câbles, mais leur positionnement relativement étrange n'invitera pas spécialement à les utiliser. Point à souligner, l'avant du châssis comprend deux emplacements où venir fixer un repose-poignet qui n'est pas vendu avec l'appareil (ni séparément). Aurait-il été prévu au départ puis supprimé pour minimiser les coûts ?
Profil avec pieds rentrés et relevés
Vu de côté, pas de courbure des touches pour assurer une plus grande mobilité, on reste donc sur du modèle spartiate au possible. L'angle offert par les pieds dépliables est standard et, comme on l'a dit précédemment, ce centimètre gagné coûtera cher en stabilité sur le bureau. Allongé ou surélevé, ça sera en fonction des besoins de chacun, même si on vous conseille d'éviter de trop casser votre poignet pour ne pas avoir de problèmes de canal carpien dans le futur, surtout que ce modèle ne s'offre même pas de repose-poignet. Maintenant, démontons l'engin pour finir d'en faire le tour.
Tout nu
On retire les touches, on dévisse tout ce qui doit l'être et hop ! on a le PCB protégé par sa plaque en acier noir où l'on retrouve les fameux commutateurs GXT White du constructeur. C'est donc de la copie chinoise de Cherry MX Red avec rétroéclairage blanc. Ces engins font leur boulot et le ressenti tactile est proche de ce que fait Cherry, mais pour ce qui est de la sonorité, ça n'a rien à voir. On aurait pu féliciter Trust de ne pas avoir choisi d'opter pour des réglettes en acier sur ses touches les plus larges en collant à la place des commutateurs sans contact, mais ça n'est pas le cas. Ces petits commutateurs noirs sont en fait juste des ergos reliés à des réglettes en acier qui se trouvent sous la plaque en acier. Et que se passe-t-il lorsqu'on assemble de l'acier à du plastique et que l'on enferme le tout sous une plaque en acier ? Du bruit, que vous pourrez découvrir dans la vidéo page suivante. Associé à un châssis en plastique fin et plein de vide, l'engin pourrait presque rendre les MX Blue agréables à l'utilisation tant le bruit de vibration métallique qui accompagne la frappe est présent et désagréable.
Une fois de dos, on peut jeter un oeil sur le PCB sur lequel Trust n'a pas mégoté. Ici les soudures semblent toutes de bonne qualité, les commutateurs sont bien fixés et à part le placement du câble USB (dont le connecteur aurait pu être renforcé) on a un tableau tout à fait convenable. Reste maintenant à voir le tout en action, ce que l'on se propose de faire page suivante.
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