Test • ASUS Maximus VII Gene

• Verdict

Un produit qui a des hauts et des bas. (Comme dirait le Coq de Nottingham)

Maximus Gene Hackman

Ce n’est pas tout ça, mais depuis le temps qu'on la torture au labo, il est temps de faire un point (mais pas au feutre, c'est une façon de parler) et de dire ce que l'on en a pensé.

Pas d'innovation côté design, ASUS ROG nous ressert la même sauce et on leur fait le même reproche qu'à GIGABYTE sur le dernier test, le premier slot PCIe 3.0 x16 est placé trop haut. L'impossibilité de placer un moulin de 140mm à cause de la carte graphique sur une mobale Gaming refroidit un peu.

Nous avons aussi été surpris par le fait que la carte soit équipée d'un port mini-PCIe permettant d'accueillir le combo Wi-Fi/BT du fabricant et aussi du fait qu'il ne soit pas livré avec la carte. Pareil pour ROG Connect, la carte est compatible, mais le câble USB ne fait pas partie du bundle.

La bestiole est clairement taillée pour l'overclocking. Un bon gros étage d'alimentation, des points de mesure des tensions, un mode LN2 (azote liquide) et des boutons placés sur le bas de la carte pour ne pas se geler le bout des doigts ou se rendre compte au bout de quelques litres d'azote (et quelques heures) qu'ils ne sont plus fonctionnels (les boutons, pas les doigts).

Côté audio, nous avons une solution déportée sur PCB fille alimentée par des composants nippons de qualité et fonctionnant grâce à la puce Realtek ALC1150 que nous commençons a bien connaître. Les résultats sont très bons sans être surprenants. Ce qui l'est par contre, c'est le bricolage qu'à fait ASUS pour que ça carte soit compatible 8-Channel audio.

On fait feu de tout BIOS ?

Comme d'habitude la suite logicielle comprend une application d'overclocking plus-que-méga-bien-fournie, une dédiée à l'overclocking pur et des softwares gadgets plus ou moins inutiles. Comme tout le reste, le BIOS laisse un avis mitigé. Les descriptions sont riches, les paramètres ainsi que leur impact sont expliqués et le BIOS est un petit bijou pour les overclockeurs tellement il offre de possibilités (profils, modes LN2, réglages très fins, pas de limites). Par contre un utilisateur "standard" va se sentir vraiment perdu dans ce fatras d'options.

Et sinon, elle carbure ?

Les profils d'overclocking ne sont pas agressifs et sont stables, par contre les tensions ont été fixées au lieu de s'adapter aux fréquences utilisées. La consommation au repos s'envole donc et c'est bien dommage. Lorsque l'on est aux commandes, l'overclocking est facilité par la flexibilité de la carte et de son BIOS au niveau de la mémoire et les profils présents dans le BIOS donnent une très bonne base pour commencer à travailler. Côté performances, grâce à des timings mémoires bien pensés, la Gene se démarque du lot. De plus, elle n'est pas plus affectée par le bug de performance mémoire puisqu'ASUS a profité du correctif de la Hero pour l'appliquer à toutes ses cartes.

Les mains en l'air !

Niveau tarification, ça fait mal, très mal. La carte coûte 50€ de plus que les autres et finalement hormis son design et les options d'overclocking poussées, elle n'offre rien de plus. À ce prix-là, ASUS aurait quand même pu ajouter le combo Wi-Fi/BT et le câble ROG connect dans le bundle, accompagnés d'un lingot d'or (même petit).

Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.