Test • ASUS / MSI: duel haut de gamme en 890FX |
————— 29 Juillet 2010
Test • ASUS / MSI: duel haut de gamme en 890FX |
————— 29 Juillet 2010
MSI a opéré depuis quelque temps déjà une remise en question salutaire, qui a fait passer la firme petit à petit de marque low cost à la qualité souvent décriée à une marque majeure sur le marché des cartes mères. La 890FXA GD70 constitue le haut du pavé chez le constructeur en 890FX, et le moins que l'on puisse dire c'est que l'emballage ne le laisse en tout cas pas du tout transparaitre ! Le carton est décoré de manière assez neutre, a des dimensions classiques, et présente les normes et matériels supportés. On sent bien que cet emballage provient d'un carton recyclé, ce qui est d'ailleurs indiqué sur la face postérieure, tout comme l'Asus.
Le bundle pour sa part est complet mais sans exagération, il comprend les éléments que vous trouverez dans la liste ci-dessous :
- Un manuel général de la carte
- Un guide pour faire ses sauvegardes dédé
- Un guide simplifié sur papier glacé
- Un guide pour utiliser au mieux les softs de MSI
- Un pont Crossfire
- Une plaque du panneau arrière
- Une équerre de 2 ports USB 2.0
- Un sachet d'entretoises M Connectors pour raccords du châssis et des USB sur la carte mère
- Une nappe UDMA
- Quatre nappes Sata
- Deux adaptateurs molex vers Sata
La carte est imprégnée du nouveau style affiché par MSI depuis presque 18 mois, c'est-à-dire un mélange de PCB noir et de slots bleus et noirs, avec des radiateurs gris mat. Le look ne peut lui aussi laisser indifférent à l'instar de la Asus, elles ont chacun leur style mais méritent un bon point sur ce sujet. Au premier abord, on note deux choses qui sautent aux yeux quand on a eu la C4F dans les mains juste avant.
Tout d'abord, le port UDMA n'a pas disparu sur ce modèle, il n'est donc pas sacrifié. Ensuite, la position du 890FX est plus haute et décalée en bas à gauche du socket. Il se retrouve alors dans l'alignement des 4+1 phases d'alimentation du CPU dont il partage le radiateur ! En parlant de ces "seulement" 4+1 phases, MSI annonce que même si elles sont moins nombreuses que la concurrence, elles switchent très vite et sont 4x plus rapides ce qui permettrait de compenser le nombre. Le SB850 est lui une nouvelle fois dans l'alignement des slots CPI / PCIE et est surmonté d'un radiateur plus petit que sur la carte d'Asus.
Cette disposition particulière du 890FX n'est pas sans conséquence sur les températures comme nous le verrons lors des tests, mais aussi sur le nombre de ports intégrés puisqu'ils sont ici au nombre de 7 sur la carte de MSI, via 5 ports PCIE 8x / 16x, 1 port PCIE 1x et 1 port PCI. La carte dispose de 5 prises fans, bien suffisantes pour la plupart des utilisateurs.
Il y a en bas à droite une série de boutons tactiles, et une molette. En y regardant de plus près, on peut voir le "green power", qui est donc un ensemble de technologies maison qui réduisent la consommation en modifiant les tensions des divers éléments, les deux boutons "OC Dial", qui permettent d'overclocker à la volée (on tapote le premier et on fait varier le second vers le + ou le -), et enfin les classiques mais irremplaçables Reset et Power. À l'extrémité du port PCI, vous voyez également un cadran qui affiche des codes de 2 lettres / chiffres, cela sert lors des sessions de démarrage pour voir quel est l'élément testé a priori défectueux ou qui bloque le boot avec une correspondance code / matériel.
Autre point intéressant : la série de puces situées entre les ports PCIE et le bord du PCB, du côté des cartes filles. Vous pouvez voir la puce NEC en charge de gérer les 2 ports USB 3.0 du panneau arrière, puis les deux puces Realtek gérant les 2 ports réseau Gigabit, et enfin une dernière puce Realtek chargée de la partie son.
Pour finir la description de la carte mère, passons au panneau arrière. Comptez contrairement à l'Asus 2 ports PS2 pour vos claviers/souris à l'ancien format. Ensuite vient un tout petit switch qui n'est autre que le "Clear CMOS", évitant de réinitialiser le bios en ouvrant le châssis, suivent les sorties son SPDIF optique et coaxiales, puis 2 ports USB 2.0 qui sont suivis d'un autre port USB 2.0 qui surplombe un port mixte eSATA / USB2. Pour terminer, vous trouverez un bloc USB 2.0 avec un premier port réseau Gigabit suivi d'un second bloc de ports USB 3.0 cette fois avec un second port réseau, et enfin les prises audio habituelles.
Il est d'origine AMI et donc utilise la navigation connue depuis la nuit des temps (ou presque) par menus, comme vous pouvez le voir sur la première image ci-dessous. Dans le menu Intergrated Peripherals, vous pourrez activer ou désactiver certains éléments dont la carte son ou l'USB 3.0, bien que ça ne présente quasiment aucun intérêt ! Le menu Green Power est le menu écolo de la carte, celui qui permet de voir les tensions et intensités appliquées par la carte, et ainsi apprécier les puissances et les gains d'énergie que vous pouvez réaliser. Difficile cependant de dire si tout cela est bien efficace ou tient plus lieu du "marketing".
Le monitoring est plus simplifié que sur l'Asus (4e image), et ressemble à bien d'autres. Il permet grosso modo de dissocier la gestion du ventilateur CPU des 4 autres prises fans pour ventilateurs de boîtier. Les images 5, 6 et 7 montrent le menu à tout faire pour overclocker le CPU et la RAM.
Le Cell-menu, c'est son nom, est pour sa part très complet et pourtant facile à comprendre. Il est possible de tout modifier, et même de débloquer les coeurs désactivés de certaines séries de Phenom II (quand c'est le cas) en activant juste l'option Unlock CPU Core. Dernière image : elle représente le menu M-Flash qui permet de flashouiller (@MIB) le BIOS via une clé USB ou un dédé externe, et même de sauver le BIOS actuel sur le périphérique de votre choix, pour peu qu'il soit en Fat.
La description de nos deux concurrentes étant achevée, passons au protocole de test !
|
Un poil avant ?Surfez, vous êtes fliqués ! | Un peu plus tard ...Intel avance vers la lumière : 50Gb/s ! |