Comment placer CDH en liste blanche ?

Pourquoi la publicité et/ou les scripts ne sont pas forcément une prise d'otage

Vous le savez, le modèle économique du gratuit sur la toile repose actuellement en bonne partie sur la publicité. Il est évidemment de même sur le Comptoir où cette dernière est partie intégrante de notre modèle de fonctionnement, puisque ce dernier comme toute structure nécessite des moyens financiers pour fonctionner. Sur le Comptoir, les revenus publicitaires représentent moins de la moitié de nos revenus : autant dire que s'il ne sont pas primordiaux à la survie du site, ils sont en revanche indispensables encore à ce niveau pour en assurer le bon fonctionnement sans que personne de l'équipe de soit lésé d'une quelconque manière. L'autre partie de nos revenus provient notamment de nos conseils d'achats (guides, bons plans ...), sur lesquels et selon diverses conditions nous pouvons parfois toucher une commission, située majoritairement entre 1 et 3% du panier de vente enregistré.

La campagne de terreur sur CDH, raaah !!!!

Certains ne sont pas en mesure de comprendre que l'on peut allier un tel modèle et le souci du travail bien fait, pour ne pas dire professionnalisme, car au Comptoir nos seules préoccupations restent l'information partagée à notre communauté et les bons conseils avisés qui parfois sont même les vôtres. Notre succès depuis le formule 2009 ne repose que sur un seul critère : la crédibilité, et jamais nous ne la mettrions en jeu, pour une simple raison à notre sens : pas de crédibilité = aucune perspective d'avenir pour un média. Un exemple concret, hors publicité : à ce jour où les sites de bons plans se montent (et se démontent) toutes les semaines ou presque, et où tous les médias web tentent la greffe d'une rubrique bons plans, la section consacrée sur le Comptoir existe depuis 2007 quand personne n'en faisait et est probablement l'une des plus plébiscitée de France. La crédibilité en maitre mot, que l'on peut aussi appeler déontologie, comme juge de paix.

Tout cet écosystème, notamment du fait des milliards d'abus qui sont régulièrement faits sur des sites tapissés et surchargés de publicités clignotantes, est en passe d'être revu et devrait trouver une nouvelle formule salutaire dans un avenir plus ou moins proche. Sur le Comptoir, nos formats publicitaires sont limités aux bannières traditionnelles (3 formats) et parfois des habillages autour du site durant 24 ou 36 heures consécutives. 80% de nos pubs sont ciblées compos/ hi-tech, et lorsque parfois certaines publicités sont dérangeantes ou ne respectent pas notre éthique, elles sont bannies très rapidement.

Nous refusons, et continuerons à le faire, d'installer des encarts invisibles, des objets que vous devez vous coltiner avant même de consulter le site, des encarts glissants apparaissant ci et là, des trackers divers et avariés, des liens sponsorisés sur certains mots clé, ou pire encore du publi-rédactionnel ou info-mertial pour les avertis, comme on en voit de plus en plus dans la profession en pleine crise de financement. Et quoi qu'en disent certains détracteurs plus ou moins farouches, le modèle en l'état est viable sans faire aucun compromis de fond, ce depuis de nombreuses années sur l'ensemble des médias existants : presse papier, TV, radio. Internet offre la possibilité de contourner le système, et si parfois c'est un juste retour de bâton, dans d'autres cas cela se fait au préjudice du site que vous consultez avec toutes les implications que cela comporte.

Ok pour la pub j'ai capté. Et pour les scripts ?

Quant aux scripts java/javascript ou autres utilisés sur la plupart des sites, il parait opportun ne de pas céder à la mode actuelle très médiatisée de Big Brother qui vous traque à longueur de temps. S'il existe évidemment des scripts (ne cherchez pas plus loin que les cookies, par exemple) qui sont destinés à un ciblage comportemental, pour ce qui nous concerne ce ne sont pour la plupart que des appels servant d'une part au bon fonctionnement du site (affichage, tri, etc..) ainsi que les bibliothèques nécessaires à l'interaction avec les réseaux sociaux. Le tracking au sens espionnage du terme ne se fait pas tout simplement pas à ce niveau et bloquer des bibliothèques natives et signées ne vous protègent clairement de rien (laïus non valable pour les sites peu fréquentables). Par contre, cela fausse nos outils à nous, comme par exemple les statistiques qui nous permettent d'avoir un retour fiable sur les rubriques qui fonctionnent ou quels types d'articles sont plus suivis que d'autres, par qui et pourquoi.

Et alors, peut-on débloquer certains sites ?

En bref, non seulement nous comprenons pourquoi ces bloqueurs existent, mais nous les utilisons nous même pour tous ces sites qui se repeignent sans vergogne et sans penser un instant au préjudice visuel et à l'impact sur le temps de chargement des pages. Nous demandons en revanche à ceux qui nous lisent de bien vouloir jouer le jeu auprès des médias respectables comme nous nous efforçons de l'être et de débloquer au moins nos espaces publicitaires des différentes solutions de blacklistage qui existent, la plus connue étant probablement Adblock. L'idée est de placer CDH en liste blanche ; la manipulation est assez simple :

4 étapes sur Chrome pour placer CDH en liste blanche sur Adblock - cliquez pour agrandir

Ou seulement 2 clics pour le faire sur Adblock plus. Idem pour Ghostery - cliquez pour agrandir

Sur noscipt, il suffit d'autoriser toute la page ou placer CDH en liste blanche - cliquez pour agrandir

Notre publicité est servie via un serveur OpenX. Nous utilisons des appels At Internet (ex XITI) et Google Analytics qui ne servent qu'aux mesures d'audience, ce qui est pour nous une donnée fondamentale pour le suivi de la vie du site, des articles, savoir si nous progressons, comment et pourquoi. Ces "trackers" ne constituent pas de menace pour votre vie privée.

Pour ceux qui utilisent Opera disposant d'un bloqueur natif, il faudra vous fendre d'un clic droit sur une zone vierge de l'une des pages du site, sélectionner "éditer les préférences du site..." puis dans l'onglet Contenu décocher la case "Activer le blocage de contenu".

Si l'innovation doit venir du côté des éditeurs comme nous (on y travaille !) qui doivent s'adapter au public, nous refusons catégoriquement de céder le fond à la forme, quitte à passer pour des vieux cons réacs'. Pour ceux qui se posent encore la question de la viabilité de ce modèle, vous vous êtes déjà surement fait une réflexion similaire sur d'autres médias : presse papier, TV, cinéma.... Vous avez choisi de consulter ces médias en fonction de différents critères, et celui de l'abus de matraquage publicitaire en est un à notre sens prépondérant. Au final, la question est : est-il juste de couper l'herbe sous le pied de ceux qui s'en servent normalement ?