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Oculus doit $500 millions à ZeniMax pour violation de brevet

Si vous suivez un petit peu le feuilleton "réalité virtuelle" et l'histoire d'Oculus, vous saurez que la société rachetée $2 milliards par Facebook en 2014 a bénéficié de l'expertise de John Carmack pour le développement du Rift et de sa partie logicielle. C'est d'ailleurs ce qui a créé l'embrouille portée devant les tribunaux.

 

En 2013, Carmack (le papa de Quake et Doom pour resituer le bonhomme) bossait pour id Software, studio qui a été racheté par ZeniMax Media Inc. ce qui comprend les actifs, mais aussi tout ce qui a été fait par le studio depuis ses débuts. Carmack officiant maintenant en tant que chef technologique chez Oculus (CTO), il a utilisé du code développé à l'époque où il bossait chez id Software pour développer le Rift et c'est le point qui a déclenché un procès pour violation de brevet technologique. Trois semaines de blabla entre juges et avocats qui ont fini en une amende de $500 millions pour Oculus/Facebook au profit de ZeniMax. Tout de même un quart de la somme dépensée par Facebook pour s'offrir Oculus, et ça risque de faire mal aux finances du spécialiste de la réalité virtuelle qui n'a pour l'instant rien communiqué au sujet de cette histoire. (source : MSN)

 

john carmack oculus

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par Un ragoteur de transit de Rhone-Alpes, le Vendredi 03 Février 2017 à 23h38  
par Baba the Dw@rf, le Vendredi 03 Février 2017 à 18h05
De fait en Europe, pas de brevet logiciel. Par contre le code en tant que tel est protégé. Si tu écrit un nouvelle algorithme tu ne peux pas breveter l'algorithme mais tu peux poursuivre quiconque reprendrais ton code tel quel, en suivant peu ou prou les principes du plagiat pour les oeuvres littéraire et autre écrit (changer les noms de variables ne suffit pas à ne pas en faire un plagiat ).
Et c'est bien dommage puisqu'il existe un véritable pillage intellectuel dans l'industrie du logiciel depuis la démocratisation du réseau des réseaux. Je ne vois pas en quoi un logiciel faisant l'objet d'une étude en R&D devrait être moins bien protégé qu'un puce électronique réalisant la même fonction... L'Europe devra tôt ou tard réagir et autoriser le brevet logiciel non pas à l'américaine sur la base d'une idée vague et généraliste mais plutôt sur la base d'un produit fini type logiciel compilé ou binaire exécutable muni du code source.
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 21h35  
par Baba the Dw@rf, le Vendredi 03 Février 2017 à 18h05
De fait en Europe, pas de brevet logiciel. Par contre le code en tant que tel est protégé. Si tu écrit un nouvelle algorithme tu ne peux pas breveter l'algorithme mais tu peux poursuivre quiconque reprendrais ton code tel quel, en suivant peu ou prou les principes du plagiat pour les oeuvres littéraire et autre écrit (changer les noms de variables ne suffit pas à ne pas en faire un plagiat ).
c'est ce que je voulais dire par :
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 17h12
avec un licence proprio(ou libre d'ailleurs aussi) on peut déjà ramasser suffisamment de blé et protéger "son" oeuvre.
par Baba the Dw@rf, le Vendredi 03 Février 2017 à 18h05  
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 17h12
Aux etats unis ou ailleurs je pense que oui, mais honnêtement je suis tout sauf sur. En europe le brevetage logiciel est interdit sauf cas particuliers.

M'enfin bon avec un licence proprio on peut déjà ramasser suffisamment de blé et protéger "son" oeuvre. Ca doit très rarement être fait de breveter du code libre modifié quand même. Va savoir, ca a peut être même jamais été fait ...
De fait en Europe, pas de brevet logiciel. Par contre le code en tant que tel est protégé. Si tu écrit un nouvelle algorithme tu ne peux pas breveter l'algorithme mais tu peux poursuivre quiconque reprendrais ton code tel quel, en suivant peu ou prou les principes du plagiat pour les oeuvres littéraire et autre écrit (changer les noms de variables ne suffit pas à ne pas en faire un plagiat ).
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 17h12  
par Arobase40, le Vendredi 03 Février 2017 à 15h04
Et donc la partie modifiée pourrait faire l'objet d'un brevet technologique, si je comprends bien ???
Aux etats unis ou ailleurs je pense que oui, mais honnêtement je suis tout sauf sur. En europe le brevetage logiciel est interdit sauf cas particuliers.

M'enfin bon avec un licence proprio on peut déjà ramasser suffisamment de blé et protéger "son" oeuvre. Ca doit très rarement être fait de breveter du code libre modifié quand même. Va savoir, ca a peut être même jamais été fait ...
par Arobase40, le Vendredi 03 Février 2017 à 15h04  
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 13h29
Y'a pas de copyleft sur la BSD et l'apache. Si une entreprise commercialise du code sous licence apache y'a pas de problème pour le réutiliser, mais en général elles vont plutôt changer la licence, et là leur version peut être protégée contre la réutilisation.

Cette version/partie de code ne sera pas intégrée à des projets libres comme freebsd du coup.
Et donc la partie modifiée pourrait faire l'objet d'un brevet technologique, si je comprends bien ???
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 13h29  
par Arobase40, le Vendredi 03 Février 2017 à 12h41
Accessoirement, je me pose des questions quant à savoir s'il n'y a pas parfois des problèmes avec les licences Apache et/ou BSD sur certaines parties de codes développés par des entreprises pour une utilisation commerciale ???
Y'a pas de copyleft sur la BSD et l'apache. Si une entreprise commercialise du code sous licence apache y'a pas de problème pour le réutiliser, mais en général elles vont plutôt changer la licence, et là leur version peut être protégée contre la réutilisation.

Cette version/partie de code ne sera pas intégrée à des projets libres comme freebsd du coup.
par Arobase40, le Vendredi 03 Février 2017 à 12h34
Pour ce qui concerne la news, hormis le cadre logiciel le problème aurait très bien pu se porter sur le casque physique, comme d'autres éléments accessoires en rapport avec le casque.
Je me limite au cadre logiciel en effet, je connais un peu les licences du libre mais je suis surement pas juriste. En tout cas ca colle bien au cas de Carmack.
par Arobase40, le Vendredi 03 Février 2017 à 12h41  
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 10h52
Un boulot sous GPL peut être réutilisé pour n'importe quel autre projet tant qu'il respect la GPL.

Réécrire la GPL avec une clause impliquant que le code est propriété de l'entreprise qui a payé son développement bhe ... c'est plus la GPL, c'est plus du code libre.
Accessoirement, je me pose des questions quant à savoir s'il n'y a pas parfois des problèmes avec les licences Apache et/ou BSD sur certaines parties de codes développés par des entreprises pour une utilisation commerciale ???
par Arobase40, le Vendredi 03 Février 2017 à 12h34  
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 10h52
Réécrire la GPL avec une clause impliquant que le code est propriété de l'entreprise qui a payé son développement bhe ... c'est plus la GPL, c'est plus du code libre.
Ok, je comprends que tu te limites aux logiciels alors que la problématique de la paternité d'une invention et la notion d'auteur au sein d'une entreprise, d'un laboratoire de recherche public ou privé est particulièrement complexe surtout dans le cas de la recherche publique et dans le cadre des universités tout particulièrement.
Pour ce qui concerne la news, hormis le cadre logiciel le problème aurait très bien pu se porter sur le casque physique, comme d'autres éléments accessoires en rapport avec le casque.

Mais cela pourrait tout aussi bien concerner la découverte de molécules dans les laboratoires pharmaceutiques, comme la mise au point d'un process permettant l'amélioration de la fabrication de produits manufacturés... Bref, ce n'est pas les exemples qui manquent.

Sinon, en contre-exemple de ce que tu décrivais, le cas de Microsoft qui avait tenté de faire payer une licence d'exploitation à Google pour l'utilisation des noms longs de fichiers pour lequel MS avait obtenu un brevet, mais manque de chance Google avait réussi à prouver que c'est Linus Torvald qui était l'auteur de cette "technologie"... O_o
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 10h52  
par Arobase40, le Vendredi 03 Février 2017 à 08h47
Je ne sais pas comment il faut comprendre ton allégation, mais dans le doute j'affirme que c'est totalement faux !
Comme je l'ai dis ça ne concerne pas uniquement le développement de logiciels...
Un boulot sous GPL peut être réutilisé pour n'importe quel autre projet tant qu'il respect la GPL.

Réécrire la GPL avec une clause impliquant que le code est propriété de l'entreprise qui a payé son développement bhe ... c'est plus la GPL, c'est plus du code libre.
par Arobase40, le Vendredi 03 Février 2017 à 08h47  
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 00h41
C'est le genre de bricole qui n'arrive qu'aux développeurs de logiciels propriétaires
Je ne sais pas comment il faut comprendre ton allégation, mais dans le doute j'affirme que c'est totalement faux !
Comme je l'ai dis ça ne concerne pas uniquement le développement de logiciels...
par Guillaume H., le Vendredi 03 Février 2017 à 06h47  
par Armand Raynal, le Vendredi 03 Février 2017 à 00h41
C'est le genre de bricole qui n'arrive qu'aux développeurs de logiciels propriétaires
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