Le marché des GPU dépassera les $235 milliards d'ici 2018 d'après Jon Peddie

Jon Peddie est un analyste spécialisé dans le marché des GPU. Il a monté sa boite "Jon Peddie Research" dans le but de suivre ce secteur en perpétuel accroissement depuis sa sortie dans les années 1970. Nos GPU ont eu une petite période où ils se vendaient moins bien, mais l'arrivée des mobiles, de l'UHD (4K) et de la réalité virtuelle leur ont permis et vont leur permettre de continuer à prospérer.

En gris la partie application logicielle, en bleu le hardware.

A en croire les dernières estimations de l'équipe de Jon, ce marché va gentiment grimper et pourrait atteindre une valeur de $235,10 milliards en 2018. Comprenez que cela intègre un tas d'applications, en station de travail, sur mobile, dans les consoles, les PC de jeux ou même les moniteurs directement utilisés pour des rendus graphiques (ces derniers influant largement sur la vente de GPU). En s'intéressant spécialement à ce marché côté hardware, Jon prédit ce type d'évolution.

On peut voir que si le marché du jeu sur PC est toujours un gros acteur, les mobiles sont depuis leur apparition la plus grosse source de revenus, ce qui explique pourquoi les fondeurs privilégient les fabricants de ces petits appareils à durée de vie limitée. Toujours d'après Jon Peddie Research, les moniteurs vont exploser en 2017/2018 et profiter des plus hautes définitions (grâce à l'arrivée des nouvelles API DirectX 12, Vulkan et des nouveaux pilotes OpenGL ES de Google) et de la réalité virtuelle, qui vont leur permettre une hausse des ventes conséquente. Du côté logiciel par contre, la tendance est différente.

Ici, le jeu vidéo et la simulation dominent et les nouvelles API vont permettre de faire des ronds. Pouvoir mieux utiliser notre matos permettra aux développeurs de proposer des choses plus avancées sans qu'on ait forcément besoin d'une machine de guerre. Un bond technologique qui devrait leur permettre une jolie croissance en 2017/2018, si les potes de Jonny ne se plantent pas. Dans tous les cas, JPR promet un avenir radieux à ce marché dans les trois prochaines années, reste à savoir qui se paiera la plus grosse part du gâteau.