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Nous avons essayé • Happy Hacking Keyboard Professional 2
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• Prise en main

Happy Hacking Keyboard Professional 2
Dimensions 294 x 110 x 40 mm
Poids 530 g
Format 60 % (QWERTY + touches media)
Commutateurs Topre
Rétroéclairage

Keud' chi

Tarif 220 €
Garantie

2 ans

Après une sérieuse fournée de périphériques pour joueurs, il était temps de se tourner vers un peu de diversité, avec un modèle de renommée ayant fait jurisprudence pour sa disposition minimaliste. Basé sur un plastique légèrement granulé de bonne facture, le Happy Hacking Keyboard Professional 2 — abrégé HHKB Pro 2 dans la suite de notre test pour des raisons évidentes — offre un ressentiment premium prononcé... mais pas autant qu’un modèle orné d’une plaque métallique comme un Thermaltake Level 20 RGB Titanium Edition ou un Cooler Master CK 550. Assez ironique quand on sait que ces deux modèles sont tarifés respectivement 50 € et 130 € en dessous de compétiteur du jour, en plus de proposer du RGB. Plutôt élitiste, le Topre ! Pour le reste, les mensurations réduites offrent un encombrement minimum et une mobilité à toute épreuve : assez pratique... Si l’on aime également se promener avec un câble et si vous trouvez un étui pas trop cher — le bundle ne comprenant aucune poche de protection. Enfin, notons l’étrange choix d’une impression noire des touches sur un modèle couleur charbon. Si la qualité de cette dernière ne fait aucun doute, au niveau de la lisibilité, il faudra repasser : difficile en effet de différencier les symboles lorsqu’aucun éclairage direct n’est présent. Pas forcément du plus problématique pour la clientelle cible, une fois passée la barrière de l’apprentissage de la cartographie des touches.

 

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Un qwerty modifié pour les hackers : une recette qui fonctionne ?

 

La connexion à l’hôte s’effectue au moyen d’un câble USB 2.0 détachable, le HHKB Pro 2 se parant d’un mini-USB Type-B 2.0 comme prise femelle. Si cela s’avère insuffisant pour alimenter correctement le hub (cf. paragraphe de bas de page), cela est tout à fait dans les clous pour une utilisation limitée au tapotage. D’autant plus que le câble fourni mesure 1,80 m et, s’il ne possède point de gaine, est de section bien plus que nécessaire pour un simple trukatouches. Un bon point pour la durabilité donc.

 

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Joies de la mondialisation, outre le QWERTY standardisé de nos amis américains — il faut dire que cette disposition facilite grandement la programmation, nous y reviendrons plus tard —, ce clavier nous provient également avec deux notices explicatives. Jusque là, rien d’exceptionnel, sauf si vous vous décidez à lire celui concernant les « précautions d’emploi » dans lequel il est stipulé que la conception de ce produit le destine à « un usage personnel, domestique ou régulier dans l’industrie »... et qu’il n’est donc pas apte « aux applications critiques comme le contrôle de réactions nucléaires, la régulation de trafic aérien ou encore le contrôle des lancements de missiles dans les systèmes d’armement ». What-the-fuckesque ? Ne hacker pas trop en tout cas, PFU vous aura prévenus !

 

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Rien de spécifique quand aux repose-pieds, qui officient correctement avec une bonne accroche. Notez un niveau intermédiaire (non photographié ici) permettant de le rehausser à mi-hauteur si la position maximale casse trop vos poignets. Nous préférons cependant la position plane, à moins qu’un repose-poignet de votre cru diminue la cassure d’une des deux positions surélevées.

 

Topre : késako ?

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Dans la série des switchs mécaniques, Cherry est bien connu pour ses modèles pour joueurs de différentes couleurs, offrant des ressentis tactiles en fonction des besoins des clients. Néanmoins, ce n’est pas la seule technologie possible : outre les membranes classiques et les mécanismes à base de ciseaux, il existe également des switchs dits capacitifs, et c’est de cas de ce HHKB II Pro. En effet, l’activation d’une touche ne se fait pas par contrainte mécanique (comme chez Cherry) ni par une membrane qui vient placer un plot pour activer le circuit. Ici, le mécanisme est dit capacitif : un capteur permet de détecter la présence d’un matériau autre que l’air au-dessus de lui - une technologie courante sur les écrans tactiles, et signale l’activation sans besoin de contact direct, dès lors que la touche est suffisamment proche... ce qui veut dire que techniquement parlant, ces switchs ne sont pas mécaniques.

 

Manufacturé au Japon par l’entreprise Topre — ce qui permet de magnifiques placements produits dans les mangas... et qui possède également PFU Limited, le concepteur de ce HHKB Pro II — le mécanisme est très controversé. En effet, la présence d’une membrane en perturbera plus d’un (cf. la vue éclatée, à gauche, et celle issue de notre démontage à droite) ! Si l’usage n’est effectivement pas du plus efficace en jeu, l’ajout d’un ressort améliorant la rapidité de la montée et les sensations d’appui — au prix d’un bruit somme toute très limité — rend sans aucun doute ce clavier l’un des meilleurs pour ce qui est de la saisie de texte et de la programmation. L’appui, très proche des MX blue dans l’esprit du fait de la non-linéarité, réussit à être plus doux sans sacrifier la précision, ce qui rend les frappes parasites quasi impossibles : pour activer une touche, il faut vraiment l’avoir voulu !

 

Le hub USB : peut mieux faire

Comme tout produit, le HHKB Pro II a son point faible : les ports USB. Limités à une intensité de 100 mA par port alors que la spécification de l’USB 2.0 indique 500 mA, voilà qui ne permet même pas l’alimentation d’une clef USB... La souris utilisée pour ces tests — une R.A.T. 7 — a par contre fonctionné sans broncher, et a même pu être couplée à un téléphone... incapable d’assurer une connexion (modem USB ou stockage de masse), et pour lequel il ne faudra pas trop être pressé quant à la charge. Un défaut d’autant plus dommageable par sa correction peu ardue : demander une connexion à l'ordinateur par un port USB 3 (ou 2 USB 2) aurait largement permis de palier ce courant trop faible. Le hub est donc recalé à un dispositif d’appoint plus qu’à une réelle rallonge, un gros point noir au vu du placement en gamme dont nous reviendrons en conclusion.

 

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À gauche, les coupables !

 

Le QWERTY modifié : un atout qui sait se faire sentir ?

À sa sortie en 1996, le HHKB innovait par sa disposition QWERTY modifiée à 90 touches, optimisée pour la programmation. Les changements les plus notables incluent le remplacement de la touche Verr. Maj. par celle Ctrl., et la première ligne alt/super/espace/super/fn format 1,5/1/6/1,5/1, légèrement configurable au moyen d’interrupteurs situés sur le côté arrière du bousin (voir page suivante pour plus d’informations). Un des avantages surprenant de la taille réduite est dans le fait qu’elle permet d’améliorer sa typographie : les mains bougent beaucoup moins, ce qui optimise l’utilisation des doigts et permet de faciliter l’apprentissage du tapotage à 10 doigts pleins.

 

Au niveau des points négatifs, on citera l’horrible placement des flèches directionnelles en étoile, pas du plus pratique, surtout avec la touche Fn sur la main droite et la combinaison Fn + Esc éteignant le PC... pas vraiment bienvenue lorsque l’on utilise les flèches directionnelles - aussi sur touches Fn - juste avant ! Il faut également prendre un peu de temps pour s’habituer au placement de Control (rien à voir avec le titre vidéoludique !), l’auriculaire se retrouvant, même après quelques semaines d'utilisation, sur la partie sans touche du clavier.



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