Nous avons essayé • ASUS ROG Spatha |
————— 03 Juin 2016
Nous avons essayé • ASUS ROG Spatha |
————— 03 Juin 2016
Le genre de gros mulot qui nécessite bien une vidéo pour se faire une idée de ce que l'on aura. Du format au positionnement des touches, en passant par le rétroéclairage et le système de démontage de la coque supérieure, vous aurez de quoi vous faire une idée plus sure de la chose.
• L'armurerie du républicain
Si ASUS peut être moquée sur ses choix mercatiques, au niveau des logiciels et firmwares, ils savent y faire. ROG Armoury en est la preuve, avec un soft relativement simple à prendre en main et offrant quelque chose de tout à fait lisible pour la configuration des périphériques (même si la traduction française peut-être assez troublante dans certains cas).
Profil par défaut et gestion des boutons sur deux pages
On est sur du logiciel unifié, capable de prendre en charge tous vos périphériques ROG. L'engin s'offrira un peu plus de 40Mo de RAM pour fonctionner, ce qui est relativement dans la moyenne de ce qui se fait. Au lancement, vous tomberez sur le profil par défaut de la souris. La souris comprend cinq profils programmables et un sixième (le défaut) que vous ne pouvez pas toucher, il vous permettra de toujours avoir accès au réglage d'usine et vous pourrez l'appeler (comme les autres) par une combinaison de touches (DPI + bouton de pouce). Une fois un profil configurable sélectionné, la première page vous permettra de configurer les touches via deux pages, une pour le haut de la souris, l'autre pour les boutons de pouce. Ca se passe d'explication tant c'est simple.
Gestion du capteur, des couleurs et de la surface sur laquelle vous comptez la poser
En troisième page, on tombe sur les paramètres touchant au capteur laser. Fait amusant, que l'on soit en filaire ou sans-fil, le capteur est d'office réglé à 500Hz, valeur tout à fait suffisante pour jouer comme on a pu le voir précédemment. C'est ici que les plus pointilleux pourront régler l'ADNS-9800 à leur convenance. Onglet suivant, on fait mumuse avec les DEL RGB. On ne s'étend pas sur la question, il y a trois zones et des effets comme sur à peu près tout ce qui touche les joueurs aujourd'hui. A la suite, on a une page permettant de calibrer le capteur en fonction de la surface utilisée (avec des profils prédéfinis ou la possibilité de calibrer en manuel) et un réglage du décrochage, point cher aux adeptes de prise en main Finger qui soulèvent bien plus leur mulot que les autres.
Batterie, macros et panneau de configuration
Souris sans-fil oblige, il y a une page de gestion de l'alimentation avec jauge, calibrage de la veille et de l'alerte de batterie faible. Pour faire bien le tour du logiciel, nous sommes allés voir la page de gestion/création des macros (point qui peut être utile pour un joueur de MMO ayant des capacités liées aux boutons de la souris) et enfin les paramètres du logiciel qui sont simples au possible.
Placée à 179€, la ROG Spatha se trouve directement concurrencée par les mulots aux tarifs les plus exagérés élevés. ASUS la compare d'ailleurs aux Razer Mamba Chroma, SteelSeries Sensei Wireless et Razer Naga Epic Chroma. La comparaison est effectivement intéressante puisque l'on se trouve avec des mulots qui proposent peu ou prou la même chose, à un point prêt. Ces engins (sauf la Sensei) là peuvent être trouvés sans DEL RGB (contrairement à la Spatha) ce qui fera diminué leur prix (qui est respectivement de 179,99€, 150€ et 129,99€), même si cela ne changera pas le fait que la Spatha embarque le top de ce qui se fait dans les technologies pour souris.
Si on devait lui trouver une concurrence, on taperait chez Logitech. Il y a déjà la G700s qui souffre d'un temps de réponse à 500Hz, mais tombe le tarif à 80€ (hors promotions). On pourrait même parler de la récente G900 Chaos Spectrum (que nous avons testé) qui offre relativement la même chose pour 10€ de moins que la Spatha. On pourrait aussi se tourner vers la Aivia Uranium de GIGABYTE, qui a un dock plus poussé (avec écran), un bouton de moins et un capteur plus léger (5600dpi), mais se trouve dans les 110€. En bref, ASUS fait du ASUS et fait cher payer son mulot estampillé ROG et abusant de gros chiffres.
Avant toute chose, soyons clairs sur un point. La Spatha n'est pas qu'une souris pour joueur de MMO, c'est une vitrine technologique à destination du joueur et tatouée Republic of Gamers. Rien que ceci pousse à l'excès. Excès mercatique avec l'annonce de gros chiffres à tout va, excès esthétique avec trois zones RGB et une plaque en alliage de magnésium qui ne veut pas dire grand-chose et excès de bundle, avec des commutateurs Omron en rabe, housse de transport (pour une souris dont le format ne la destine pas à être transportée) et petits autocollants pour mettre à l'arrière du scooter. Mais au final, l'engin est bougrement bien pensé. Malgré sa grande taille et son poids, elle tombe idéalement sous la main (si on l'a grande) et se montre très agréable à l'usage. Une souris volumineuse et pesante s'accorde parfaitement avec un capteur très réactif, ce qui rend l'ensemble cohérent. Utilisable avec ou sans-fil, la double possibilité de recharge offerte par le dock et le câble tressé livré sont aussi un plus. On rêverait presque de découvrir le même modèle, sans le déballage excessif. Un capteur moins "m'as-tu-vu" (type PMW-3360), des patins en céramique, un oubli des DEL RGB et peut-être même une tarification plus douce ? Mais comme ça n'est pas le cas, que sa tarification fait mal, que ses patins sont en Téflon (en plus d'être fins) et que les gars de la mercatique ont apparemment autant (plus ?) travaillé que les ingénieurs, elle repart de chez nous avec quatre étoiles.
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