Nous avons essayé • Corsair K60 RGB Pro Low Profile |
————— 16 Décembre 2020
Nous avons essayé • Corsair K60 RGB Pro Low Profile |
————— 16 Décembre 2020
Le clavier, un manuel et rien d'autre !
Corsair K60 PRO RGB Low Profile | |
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Dimensions | 441 x 136 x 31 mm |
Poids | 0,88 kg |
Couleur | Noir |
Format | AZERTY 104 touches |
Commutateurs |
Mécaniques Cherry MX Low Profile Speed 50 millions de clics |
Rétroéclairage | iCUE RGB |
USB |
USB 3.0 1,8 m |
Autre |
100 % NKRO Anti-ghosting 1000 Hz |
Tarif | 149,99 € |
Garantie |
2 ans |
Malgré les petits changements, on reconnaît bien du premier coup d’œil l'aspect iconique d'un clavier Corsair. Étant low profile, la série K60 doit faire avec le minimum de ce qu'un clavier peut proposer et une surface réduite. De loin, on aurait presque l'impression d'avoir un jumeau du G513 de Logitech sous les yeux, mais vu de près ce n'est pas vraiment le cas. Comme la grande majorité des claviers modernes, la surface du K60 PRO RGB low profile (c'était la dernière fois, on vous prévient qu'à partir de maintenant on l'appellera K60 tout court) est habillée d'une très belle plaque en aluminium brossé noir, un peu rugueuse au touché et assez sensible aux rayures, mais celles-ci s'effaceront facilement avec un chiffon (ou un coup de doigt mouillé, vous faites ce que vous voulez). Les rebords sont nets et « tranchants », mais le bas du clavier présente aussi un léger arrondi sur toute la longueur. À savoir que cette version n'est pas livrée avec un repose-poignet. Si vous en voulez-un, c'est vers le K60 RGB PRO SE qu'il faudra se tourner, il n'existe qu'avec des interrupteurs VIOLA et n'est pas low profile, mais possède par contre aussi des capuchons en PBT double shot. Le K60 n'apporte aucun accessoire, aucune pince à capuchon ni de ZQSD texturés ou en PBT... Vu le prix, c'est dommage.
Pas de fioritures en surface, ce K60 propose le strict minimum, 104 touches en AZERTY, et aucune touche supplémentaire ni de raccourcis multimédias ne sont présents. Les fonctionnalités secondaires, comme celles dédiées aux fonctions multimédias et à l'ajustement de la luminosité du clavier sont réparties sur les touches Fxx, à activer en combo avec la touche FN, comme de coutume. On y observe aussi un logo Corsair très discret dans le coin supérieur droit, à proximité de 4 indicateurs lumineux ronds, et une inscription K60 blanche cachée dans le coin inférieur gauche - histoire qu'on puisse tout de même identifier le bouzin.
Outre l'aluminium en surface, comme le reste du clavier, les capuchons sont tous en ABS, moulé d'une seule pièce en injecté, avec une surface plutôt lisse (typique de l'ABS), mais qui n'est pas trop glissante pour autant sous les doigts. A priori, il ne s'agit pas d'ABS double-shot (double couche, plus durable, plus solide, mais plus cher). Les capuchons sont tous peints en noir uniquement en surface (sûrement pour des raisons d'économies), la jupe de chaque capuchon fait à peu près les 2/3 de la taille d'un capuchon standard. On reste donc assez loin des capuchons flottants par exemple des Vulcan 120/121 de Roccat, voyez par vous-même. Les caractères primaires et secondaires de chaque capuchon ont visiblement été marqués au laser, tous profitent ainsi du rétroéclairage RGB. Notez que les caractères secondaires sont tout de même un peu moins lumineux, ce qui n'est peut-être pas plus mal.
Enfin, autre point où Corsair a réalisé quelques petites économies, le câble USB 3.0 n'est pas tressé, mais simplement habillé de PVC ordinaire. Ceci dit, le revêtement semble de qualité et possède une bonne flexibilité, non pas que ce dernier détail soit particulièrement crucial sur un clavier. La finition de la prise USB elle-même est également soignée et arbore un logo Corsair.
Comme mentionné ci-dessus, outre la plaque en alu, le reste du corps du boîtier est en plastique ABS lisse et mat. Il y a rarement des choses à voir au dos d'un clavier, si ce n'est du vide, idem pour le K60. On constate la présence de 5 rubans en caoutchouc, 1 dans chaque coin et un autre plus long au centre. La tenue du clavier est donc très bonne, que ce soit sur un tapis ou directement sur le bureau. Base commune de la série oblige, on voit aussi les 2 encoches destinées à accueillir un repose-poignet, que le presque jumeau K60 RGB PRO SE propose, lui. À voir si la solution sera proposée séparément par Corsair, parce que l'on regrette tout de même un peu son absence, surtout sur un clavier à ce tarif... Enfin, des pieds de rehausse sont présents pour porter à 8° l'inclinaison du clavier (p'tit détail sympa, Corsair l'a écrit sur les pieds). De base, pieds rétractés, le clavier reposera pratiquement à plat sur le bureau, avec une inclinaison d'environ 2/3°.
Pour finir ce tour visuel du propriétaire, une p'tite vidéo des LED RGB du K60 à l’œuvre via iCUE, afin d'admirer un éclairage plutôt réussi, bien aidé par la base transparente des interrupteurs, permettant une belle diffusion de la lumière sur la surface du clavier. Ce n'est pas aussi ostensible que sur un Vulcan 12x, ce n'est peut-être pas plus mal ainsi. Comme toujours, le logiciel iCUE permet un bon nombre de réglages pour animer le clavier selon ses préférences, bien plus qu'il n'en faut vraiment. On verra tout ça plus en détail dans la partie logicielle.
Après un passage sur les switchs optiques du K100 de Corsair, retour aux bases avec les MX Speed low profile. Ceux-ci présentent des caractéristiques très proches des MX Speed Silver, c'est-à-dire linéaire, pas de clic et une force requise de 45 cN. Forcément, à cause de leur format réduit, les MX Speed low profile ont un point d'activation et une course totale réduits de 0,2 mm par rapport aux MX Speed Silver, ce qui donne 1,0 mm et 3,2 mm, respectivement. Ce sont ainsi les interrupteurs les plus rapides de la marque, leur point d'actionnement est d'ailleurs identique à celui des interrupteurs OPX du K100. Néanmoins, la durabilité est de « seulement » 50 millions, contre 100 millions (depuis peu) pour les interrupteurs MX standards. Dommage ?
Comme on pouvait l'imaginer, la frappe est plutôt sensible (une pression très légère sur la touche suffit), vive (ça va vite !) et nécessite bien peu d'effort (pas besoin d'appuyer comme un bourrin). À 1000 MHz, réglage par défaut, la réactivité du clavier est évidemment exemplaire, chaque action est prise en compte immédiatement et sans aucun délai perceptible pour les sens d'un humain non modifiés (en attendant l'ère Cyberpunk). Le NKRO également fait son travail, taper sur une multitude de touches en même temps ne posera pas de problème, le clavier prend bien tout en compte. En gros, rien de révolutionnaire, le K60 fait exactement ce qu'on attend d'un clavier moderne « gaming » avec des interrupteurs « rapides ».
Et le bruit dans tout ça ? Eh bien, les interrupteurs tiennent leur promesse avec l'absence d'un clic audible et leur linéarité. On ne considérera pas le K60 comme un clavier bruyant, le bruit des touches est plutôt sourd et bien absorbé, l'effet de résonance métallique lors du rebond de l'interrupteur mécanique très peu flagrant. Comme souvent, les touches les plus audibles sont les plus grandes, notamment la barre espace, dont le bruit est bien plus marqué par rapport au reste.
Bref, pour conclure cette partie, le K60 est un clavier plutôt agréable à l'usage, peu fatigant, autant pour la bureautique (même s'il faut d'abord un peu s'habituer à la sensibilité des interrupteurs, surtout si vous avez l'habitude des claviers demandant une frappe plus lourde) que pour du jeu, vif et réactif, et avec une audibilité relativement faible, subjectivement moins agaçante que d'autres (surtout pour les gens autour).
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